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Sartre n’est ni humainement, ni philosophiquement sympathique. Renvoyé de l’enseignement pour le suicide d’un élève dont on le rend responsable, il n’en continuera pas moins à prêcher sa philosophie absurde. Il est, pour Boris Vian, Jean-Saul Parte dont les livres sont reliés en peau humaine ; quant à Céline, pris d’une sainte colère, il qualifie notre bouffon heideggerien national d’agité du bocal. D’autres encore l’affirment possédé. Sartre a n’en pas douter refusa de voir la vérité en face, et son strabisme intellectuel et moral, à l’instar de son engagement maoïste, fut une longue et grave maladie de l’esprit. Ultime délire, on rapporte que sur son lit de mort, et malgré tous les soins occultants de Simone, il bascula dans la kabbale. Nigaud total.
Nous aurions préféré jeter un voile pudique sur l’existence de cet existentialiste, mais sa dépouille bouge encore, agitée artificiellement par des idolâtres abrutis de mots. Telle la momie de Lénine dans son caveau de marbre rouge, l’intellectuel communiste semble toujours défier le temps de sa carcasse philosophique creuse. Ceci dit, et méchamment dit, voyons un peu par le menu la bassesse de cet homme qui voulut " être cause de lui-même " !
Sartre, c’est la révolte contre l’être. Aveu de sa révolte contre Dieu, il voue l’être au néant. Tel l’ange rebelle, il se révolte contre son être en Dieu...