Journée du 8 juillet 1707:

Quelle affaire!

Après la percée de la fois précédente, voilà les impériaux surpris par la cavalerie française et l'arrivée de renforts ennemis. L'apparition de nouveaux retranchements au delà de ceux conquis la veille au prix de lourdes pertes est une mauvaise surprise également, sans compter le ralliement de régiments débandés la veille.


Vue générale de la bataille d'approche d'Antibes

Conduits par Monsieur de Goesbrian les renforts français venus du nord pour initialement protéger Toulon et déroutés vers Antibes, arrivent dès l'aube à l'Ouest de la ville par la route de Golfe Juan. Le Maréchal Tessé, d'un coup d'œil, comprend la situation difficile de la gauche française et fait obliquer la Brigade Raffetot vers le nord-est, vers l'endroit où les savoyards tentent de déborder une nouvelle fois. Il laisse toutefois en retrait la brigade du Montet, déployée à 500 pas d'Antibes.

Cependant, deux colonnes de renforts Impériaux tentent de rejoindre le champ de bataille: les Hessois au sud, les Savoyards au nord. Si ces derniers progressent sans coup férir, les Hessois sont réveillés par les canons du fort carré, puis bousculés par les impétueuses charges de Dauphin Dragon et Languedoc Dragon. Ces derniers emportent une batterie légère et s'offrent le Régiment de Cuirrassiers Falkenstein, constamment exposé au feu des canons d'Antibes et à la mousqueterie des fantassins du régiment de Flandre. Le Régiment de cuirassiers autrchiens est pris de flanc et dispersé.
Les dragons français, emportés par leur charge bousculent ensuite la brigade Breuner, qui n'a que le temps de se mettre en ligne et de reculer en mauvais arrois. Heureusement, les furieux dragons doivent rompre...


Les Piémontais restent l'arme aux pieds face à la seconde ligne défensive française

Autant l'État Major Français coordonne ses actions à merveille, autant les Impériaux peinent à manoeuvrer toutes leurs unités, suite à la déffection sur l'aile gauche du commandant de cavalerie Savoyarde passé avec tout son effectif sur l'autre aile.... Celui-ci suit mollement le mouvement d'enveloppement sur l'autre aile. Par contre, la conquète d'une colline dominant les faubourgs d'Antibes et la perspective de voir des batteries installées face aux lignes françaises donnent quelques espoirs aux Impériaux.

Mais hélas, à droite aussi la progression est stoppée par des cuirassiers, cette fois, qui mettent en désordre les hussards autrichiens partis fourragés, puis écrasent une compagnie du Régiment de la Marine (Savoie). Ce mouvement laisse le temps à la Brigade Raffetot d'arriver à marche forcée compléter à point nommé le dispositif Royal. Les deux commandants (Messieurs de Goesbriand et de Tessé) se congratulent!


La Brigade Raffetot arrive à point nommé pour faire face au mouvement tournant des Impériaux!

Eugène médite sa revanche....