Journée du 6 juillet 1707:

- Troisième partie (jouée le 29 janvier 2005) -

Les gens du Régiment d'Antibes ont trouvé enfin refuge sous le couvert des arbres...
Le commandement français parti souper à Valbonne, laisse ses brigadiers exécuter ses ordres : empêcher à tout prix les Impériaux de passer la Brague et les refouler sur Biot. La cavalerie de l'Epinois doit donc exécuter de nombreuses charges qui auront pour effet d'user les Dragons rouges qui en recul en ordre doivent faire face à la charge de la cavalerie lourde française (perte d'une plaquette). Les dragons jaunes déjà bien entamés lors des précédents combats vont se reformer derrière les lignes (un escadron à moitié détruit), l'autre doit se reformer également. Cependant les cuirassiers français ayant chargé trois fois doivent eux aussi aller se reformer derrière les lignes françaises (régiment de Flandre) : il était temps, les gardes du Corps n'auraient pas soutenu un troisième combat ! Et un flottement parcourait les colonnes Impériales débouchant du pont.
Les dragons français appuient leurs camarades et chargent les dragons verts de Chaumont, qui sont bien heureux d'être ainsi soustraits au pilonnage des batteries de douze livres du fort carré. Les dragons verts sont successivement engagés et l'escadron 2 inflige de lourdes pertes à son homologue français, tandis que les cuirassiers Autrichiens de Falkenstein se portent en appui des dragons de Chaumont.


Monsieur de Tessé compte sur l'appui feu du Fort Carré pour contenir l'ennemi


Heureusement pour les français, l'ordre de charge des dragons verts ne les atteint pas car l'aide de camp de Victor Amédée fait une grave chute de cheval. Cela laisse le temps au général de l'Epinois de donner fort à propos ordre à toute la cavalerie française de se rallier derrière l'infanterie, sous la protection rassurante du fort carré qui continue à lancer des boulets à limite de tir mais qui font souvent mouche sur les cuirassiers Falkenstein les et dragons verts attendant de charger ou se reformant...).
Sur le terrain laissé libre par les français, le bataillon de la Marine suivi des Suisses de Deportes s'avancent , flanqués à leur gauche des cuirassiers Falkenstein et des dragons verts. La Garde de Savoie a passé le pont. Le commandement français menacé se replie derrière le rgt de Flandres.
Cependant, au nord du champ de bataille, les Savoyard ont fait passer un parti de Hussards qui tourne le régiment du Forez, et déjà un escadron de dragons jaunes passe dans le trou. Le régiment du Forez (garnison d'Antibes) hésite à aller à la rencontre de la cavalerie Impériale. Il a beaucoup souffert des combats précédents et n' a plus que 6 compagnies.
A l'arrière, à Rabiac, les français se fortifient [2/ sur la photo], avec un bataillon du Royal Beauvaisis, une batterie de 8£ est mise en batterie dans le cimetière; le reste du Royal Artillerie entre dans Antibes et installe ses pièces sur le port [1/], en enfilade de la plage. Le second bataillon du Beauvaisis se met en ligne devant Rabiac, et avance vers l'est pour renforcer la ligne de bataille [3/]. Le Fort Carré fait résonner ses puissants canons, balayant de leur feu les lignes adverses [4/].

Les Impériaux se sont ménagé de l'air pour faire passer leurs troupes et ne cherchent pas à pousser sur la route d'Antibes, le fort carré et la ligne française les bloquent sur ce point. Par contre, au nord, la situation est à l'avantage des Impériaux. Mais il est temps de faire reposer les chevaux et d'aller à la corvée de bois…
A la nuit, l'Epinois et Sailly se consultent pour éventuellement refaire une ligne en arrière, tandis que de Valbonne, Téssé donne l'ordre de repli de nuit. Les Impériaux installent leur camp entre le pont de Biot jusqu'au plateau tandis que les français se redéploient de nuit. Ainsi la ligne Impériale s'est orienté dans l'axe du pont de Biot nord Ouest-sud Est, soucieuse d'éviter le tir du Fort Carré.
A Toulon d'autres renforts sont arrivés (20 000 hommes), tandis que les Impériaux s'écoulent depuis Nice avec 30 000 hommes…. A suivre !